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Café Mortel : Une nouvelle façon de parler de la mort

  • Photo du rédacteur: Esther Zürcher
    Esther Zürcher
  • 25 août
  • 5 min de lecture

Pourquoi nous avons besoin de plus de discussions sur la mort – et comment un simple café peut changer des vies


Qu'est-ce qu'un Café Mortel ?

Dans une société où la mort est souvent taboue, un nouvel espace de discussion ouverte émerge : le Café Mortel, un groupe de discussion sur la vie et la mort. Ce type de rencontre prend également une importance croissante dans les pays germanophones. En tant que pompes funèbres, nous souhaitons vous présenter ce concept et vous montrer l'importance d'une discussion ouverte sur la finitude de la vie.


Qu'est-ce qu'un Café Mortel ? Concept et origine

Les gens parlent de la vie et de la mort
Menschen im Gespräch

Le Café Mortel offre un espace sûr pour parler ouvertement de la mort. Son concept est simple et efficace : les gens se retrouvent dans une ambiance décontractée pour parler de la mort, du deuil et de la fin de vie, des sujets souvent évités au quotidien.


L'idée du Café Mortel a été imaginée en 2004 par le sociologue suisse Bernard Crettaz. Il a organisé le premier de ces rassemblements à Neuchâtel dans le but de briser le « secret tyrannique » entourant la mort. Crettaz a constaté que notre société moderne bannissait de plus en plus la mort de la vie publique, conduisant à une répression malsaine.


Bernard Crettaz : Le fondateur et sa vision

Bernard Crettaz, fondateur du Café Mortel, en conversation dans une ambiance de café
Bernard Crettaz, Gründer des Café Mortel (Quelle: lenouvelliste.ch)

Les Cafés Mortels de Bernard Crettaz ont débuté comme une expérience, mais sont rapidement devenus un format à succès. Anthropologue et sociologue, Crettaz comprenait que chacun avait besoin d'un espace pour partager ses pensées, ses peurs et ses expériences autour de la mort. Sa vision était de réintégrer la mort dans notre société comme un élément naturel de la vie.


Du Death Café au Café Mortel : le mouvement international

Jon Underwood a adapté le concept à Londres et l'a baptisé Death Café, avant qu'il ne devienne connu dans le monde entier. Depuis 2011, le mouvement s'est rapidement développé. Le réseau international du mouvement Death Café compte désormais plus de 16 000 événements dans 85 pays. Les principes de base d'un Death Café sont les mêmes partout : des rassemblements non commerciaux avec rafraîchissements dans un environnement respectueux.


Le Café de la Danse de la Mort dans les pays germanophones

Dans les pays germanophones, ces événements sont souvent appelés « Totentanz Café ». Quel que soit le nom, tous ces rassemblements suivent les mêmes principes de base :

  • Taille du groupe d'environ douze participants

  • Une durée d'environ deux heures

  • Un cadre protégé et respectueux

  • Pas d’ordre du jour prédéfini – les conversations se développent de manière organique

  • Rafraîchissements (généralement du thé et des gâteaux)

 

Cafés de la région – votre invitation à discuter

Les événements Café Mortel ont désormais lieu dans plus de 60 pays à travers le monde, dont la Suisse. La demande ne cesse de croître, car beaucoup de personnes ressentent le pouvoir libérateur de la parole.


Adresses dans la région :

  • Café Totentanz, Rain6, 5000 Aarau

  • Café Mortel, Alter Consumérisme, 5034 Suhr

La participation est généralement gratuite et l'inscription n'est généralement pas requise. Venez simplement écouter ou participer à la discussion.

 

Ce que rapportent les participants – expériences réelles

De nombreuses personnes quittent un Café Mortel soulagées, même si elles étaient initialement réticentes. L'impact de ces discussions ouvertes est remarquable et confirmé par la recherche : des études montrent que 77,8 % des participants constatent des effets positifs et que 80 % ressentent une plus grande volonté de parler de la mort.


Voici quelques voix :

« J'ai été surprise de voir à quel point la conversation s'est déroulée naturellement. J'ai parlé de ma propre mort pour la première fois – et ce fut une expérience libératrice. » Marianne, 52 ans


Maria, 67 ans, participante à Aarau, raconte : « Après le décès de mon mari, je me suis sentie isolée dans mon deuil. Au Café Mortel, j'ai découvert pour la première fois que je pouvais parler ouvertement de mes sentiments sans que personne ne tente de changer de sujet. Cette expérience a été incroyablement libératrice. »


Thomas, 42 ans, est d'abord venu par intérêt professionnel : « En tant qu'infirmier, je voulais apprendre à mieux aborder ce sujet. Ce à quoi je ne m'attendais pas : ces conversations ont considérablement atténué ma peur de la mort. Je vis désormais de manière plus consciente. »

 

Le groupe de traitement du deuil comme espace sûr

De nombreux participants décrivent le Café Mortel comme un groupe de travail sur le deuil, même si ce n'est pas son objectif premier. L'espace sécurisé et les échanges ouverts aident les personnes dans diverses situations de la vie :

  • Les personnes en deuil qui font face à une perte

  • Les personnes qui acceptent leur propre mortalité

  • Les proches de personnes gravement malades

  • Spécialistes des soins infirmiers, de la médecine et des services funéraires

  • Quiconque souhaite briser le sujet tabou de la mort


Les gens en conversation
Intimes Gespräch bei warmer Caféatmosphäre

Gérer sainement le deuil grâce à une communication ouverte


Une façon saine de gérer le deuil commence souvent par la capacité d'en parler. Les témoignages montrent que l'échange ouvert au Café Mortel peut aider les gens à considérer le deuil non pas comme un problème à « surmonter », mais comme une partie de la vie qu'il est possible d'intégrer.


Pourquoi parler de la mort est si important

Parler de la mort est difficile pour beaucoup, mais c'est précisément ce qui rend ces conversations si précieuses. Pourquoi est-il si important de briser ce tabou ?

  1. Réduction de l’anxiété : Des études montrent que parler de la mort peut réduire la peur de mourir.

  2. Vivre plus consciemment : Ceux qui acceptent leur propre finitude vivent souvent plus consciemment et avec plus de gratitude.

  3. De meilleures décisions : des conversations ouvertes peuvent aider à clarifier et à communiquer les souhaits de fin de vie.

  4. Faire face au deuil : Partager avec les autres peut soutenir le processus de deuil.

  5. Changement social : Un objectif important du Café Mortel est de briser le tabou de la mort et de promouvoir une approche plus naturelle de la mortalité.


Avoir une conversation ouverte sur la mort – c’est ainsi que le dialogue commence

Tout le monde n'a pas l'occasion ou le courage d'aller dans un café mortel. Mais tout le monde peut engager la conversation chez soi. Voici quelques questions utiles pour lancer la conversation :

  • Que signifie pour vous une bonne vie – et une bonne mort ?

  • Que feriez-vous aujourd’hui si vous saviez qu’il ne vous reste plus qu’un an à vivre ?

  • Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez clarifier ou dire ?

  • Comment aimeriez-vous qu'on se souvienne de vous ?

Quelles pensées ou quels sentiments le sujet de la mort suscite-t-il en vous ?


Conseil : Ne lancez pas la conversation à l'improviste. Utilisez un film, un article de journal ou ce blog comme introduction. Et laissez du temps à votre interlocuteur : la conversation n'a pas besoin d'être approfondie dès le départ. L'important est d'adopter une attitude respectueuse et ouverte, sans juger les réponses.


Bien que le Café Mortel propose un accompagnement de groupe, des consultations individuelles peuvent répondre à des besoins spécifiques. Des séances de thérapie professionnelle pour le deuil peuvent compléter utilement des discussions ouvertes.

 
 
 
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